A l’image d’Henri vainqueur dans la catégorie minimes , nos judokas ont su se montrer performants ce week-end  en montant à nouveau sur le podium du tournoi de Rochefort.

Dans un contexte plus relevé que l’an passé ( 31 clubs présents cette année) , nos judokas ont su conquérir une belle 3ème place, ajoutant souvent la manière au résultat, comme le montrent les images prises par Hugues .

Nos poussins « première année », pour qui c’était la première compétition ont su se hisser au niveau de leurs ainés.

Les détails sont comme d’habitude dans la rubrique « Résultats »

 

Rochefort 15 Fevrier 2015 (20) Rochefort 15 Fevrier 2015 (46)  Rochefort 15 Fevrier 2015 (58)Rochefort 15 Fevrier 2015 (24)

 

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Ce week-end  , lors des championnats départementaux  qui ont eu lieu à Rochefort, nos judokas ont ramené deux titres.

Maël a été sacré en minimes – 46 Kg , nouvelle catégorie pour lui qui avait déjà obtenu ce titre l’an passé en benjamins .

Ilona en juniors filles – 70 Kg a également obtenu le Graal.

Henri s’est offert une belle troisième place en minimes – 60 Kg.

John obtient une 5ème place qualificative pour les 1/2 finales régionales en -66Kg.

Les week-end se suivent mais ne se ressemblent pas pour  Romain qui en – 73 Kg a du se contenter d’une 5ème place après sa victoire le dimanche précédent à Surgères.

 

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On savait notre ami Gervais, discret et réservé, on ignorait qu’au delà de ses qualités de judoka il possédait un vrai talent de plume.

Il vient de remporter brillamment le concours de poésie organisé par la Bibliothèque , la librairie « Le passage des heures » et la Mairie de Saint Savinien.

 

Je vous laisse apprécier son poème. Vous êtes prêts ?  hajimé !

 

 

Tel un paquebot échoué sur une vasière,

Le village est là, depuis des temps, depuis naguère,

Sa coque de roc est depuis longtemps trouée,

Déballastée au pic, par des hordes de carriers.

 

A sa proue, gît les restes d’un château,

A ses pieds, des maisons sont plantées sur le coteau,

Grâce à son éperon, il semble bien encré,

Rien ne le fait tanguer, même lors des grandes marées.

 

Le soir, toutes les cabines s’animent,

Les hublots de sont corps meurtri s’illuminent,

Les passagers assurent qu’ils ne le quitteront pas,

de sa tour haut perchée, le capitaine fait les cents pas.

 

Les flots sont si prés, la liberté longe le marais,

Quand le soir tombe, ses lumières en reflets,

Le dédoublent entre les berges du fleuve Charente,

Main, point de silence,les grenouilles chantent.

 

Puis c’est l’hiver, les cheminées crachent,

Peut-être le bon départ, peut-être la dernière tâche,

Le Saint-Sav, hisse son drapeau pour la énième fois,

Toujours pas, toujours là, ses cloches sonnent le glas.

 

Il semble à jamais sceller dans sa vase,

C’est son écrin, et plus va, plus sa base,

Ne semble bouger, tel un vaisseau d’un temps jadis,

Les mouettes rient sur les pontons, le village respire la vie,

C’est son port, sa gangue, indéfiniment son nid.

 

Gervais VIAUD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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